Perpignan était une ville dirigée par Jean-Paul ALDUY Sénateur-Maire UMP (issu de l’extrême gauche de la LCR dit-on, dans sa jeunesse,... quel chemin !!!).
Cette ville est marquée, depuis 2003, par 3 initiatives significatives soutenues par la municipalité qui démontrent les liaisons entre la nostalgie des factieux de l’OAS et le pouvoir en place.
Les élections municipales de mars 2008, ont montré que dans cette ville, les procédés de bourrage d’urnes, comme cela se faisait dans les anciennes colonies, avaient toujours droit de cité.
Sur le site "Bal el Oued Story" Jean-Marc Pujol, premier maire adjoint (2001/2008), devenu maire, après l’épisode des chaussettes, y est présenté : "Né à Mostaganem, Rapatrié dans les P-O à l’âge de 12 ans, il refuse la polémique en se positionnant sur la mémoire et non sur la colonisation. En 2000 j’ai été sollicité par le Cercle Algérianiste qui croule sous les documents et les objets, pour créer un musée pied-noir. J’ai dit non. En revanche, créer un lieu qui donne à voir ce qu’ont fait les Français en Algérie de 1830 à 1962, qui montre que, avant cette fin tragique, musulmans et Français vivaient ensemble, oui."
Comme si des musulmans ne pouvaient pas être français : le naturel du racisme viscéral de ces personnages est lâché sans retenue, encore aujourd’hui.
Au bout de la grande allée qui mène sur la place centrale, ronde du Cimetière du "Haut Vernet", il y a la Stèle de la Honte, et 2 autres cénotaphes utilisant des souvenirs douloureux pour donner une vision déformante de l’histoire revue par le regard déformant de l’OAS, en utilisant des souvenirs douloureux : ils donnent une vision déformante, révisionniste de l’histoire la Guerre d’Algérie. Cette symbolique, de commémoration, avec cet éclairage, des drames de la Guerre d’Algérie démontre un négationnisme de l’Histoire et une mise en cause outrageante des valeurs de la République, cautionné par la municipalité .
Cette stèle est érigée en 2003, avec l’aide de la municipalité qui a mis à disposition l’emplacement. Le maire Adjoint Jean-Marc Pujol, es-qualité, prononça un discours à cette occasion, très apprécié par les responsables de l’ADIMAD (Il figurait sur le site de l’ADIMAD, il y a disparu ?) à l’occasion de la cérémonie d’inauguration du 5 juillet 2003.
C’est la copie conforme de celle-ci qui avait été érigée à Marignane, mais n’a pu être inaugurée, et a été retirée de l’espace public.
Aux Combattants de l’Algérie Française avec le nom des 4 "héros", ceux qui ont été condamnés à mort et fusillés pour leur rôle de tueurs au sein de l’OAS.
Avec le détail
Imposante cette seconde stèle aux rapatriés, avec cette épitaphe : "Le vrai tombeau des morts, c’est le cœur des vivants", elle veut commémorer, en particulier les évènements des 26 mars 1962 (Rue d’Isly à Alger) et 5 juillet 1962 à Oran où l’OAS a une responsabilité essentielle dans le déclenchement de ces incidents tragiques : Son seul objectif était de tenter remettre en cause les accords d’Evian.
La 3éme stèle sur cette place centrale du cimetière est dédiée aux supplétifs.
Et, à l’entrée du Cimetière, cette stèle aux disparus d’Algérie.
Le Mémorial / Mur des disparus se trouve dans l’enceinte du Couvent Ste Claire. En octobre 2004, un olivier avait été planté à Perpignan à la mémoire des disparus et promesse avait été faite par le Sénateur Maire Jean-Paul Alduy d’ériger dans la ville le "Mémorial des Disparus d’Algérie" où seraient inscrits les noms de toutes les personnes disparues entre 1954 et 1963, et ce en liaison avec le Cercle Algérianiste des Pyrénées Orientales. Deux Maires-adjoints Jean-Marc Pujol et Maurice Halimi étaient mandatés pour le suivi de cette opération.
Dans sa phase embryonnaire actuelle, il est "hébergé" dans les locaux du Cercle Algérianiste des Pyrénées Orientales, visible un après midi par semaine, et est annoncé officiellement sur l’agenda de l’Office de Tourisme de la Ville de Perpignan. Son transfert est prévu dans l’ancien couvent des Clarisses. Le 23 octobre 2006 le Conseil municipal avait engagé la Ville dans la restauration du Couvent des clarisses qui abritera dans ces locaux, un "Centre de la Présence Française en Algérie". L’inauguration "officielle" était initialement annoncée en même temps que le "Mur des Disparus", mais il n’est pas encore réalisé.
La nouvelle municipalité élue de justesse en mars 2008, avait annoncé que ce devait être l’une des premières réalisations à voir le jour dans ce nouveau mandat, à moins que les très vives manifestations d’opposition, comme l’appel le montre, parviennent enfin à faire changer d’avis les ALDUY, PUJOL et comparses. La possible annulation des élections, suite à la "fraude aux chaussettes" remettra peut-être en cause cette initiative.
La mairie déclare s’appuyer sur le Cercle Algérianiste, mais elle gardera le contrôle du centre : elle possède les locaux et c’est elle qui nommera le conservateur, qui va mettre en place un comité scientifique, à ce jour pas encore constitué. L’investissement est prévu à hauteur de 7 à 800 000 euros ; le budget de fonctionnement estimé à 150 000 euros par an. Pour la conservation de la mémoire, on trouvera les moyens. (source : site internet Bab el oued story)
Ce centre (plus de 1.000m2) doit comporter une galerie d’exposition permanente, un centre documentaire, une salle polyvalente, et les bureaux de l’association Agérianiste.
Un collectif regroupant 41 organisations (au 01/06/07) tant locales que régionales et nationales s’opposent à la forme, aux objectifs poursuivis dans cette orientation. Il n’est pas concevable de ne considérer dans la commémoration des mémoires que les victimes "pieds noirs", victimes simplement parce qu’elles défendaient une idée de "l’Algérie Française". Beaucoup sont mortes parce l’OAS refusait la paix en Algérie, telle que l’immense des peuples français et algériens avaient ratifiés les accords d’Evian, L’OAS a une terrible responsabilité dans les "répressions" des 26 mars 1962 à Alger et 5 juillet 1962 à Oran. Que ce soient ceux qui sont, pour l’essentiel, responsables du déclenchement de ces incidents qui ont fait couler ce sang à cette époque, et qui aujourd’hui se posent en victimes et utilisent la peine de familles durement touchées alors, est une imposture.
On ne peut commémorer une seule catégorie de victimes. Les responsables de l’ADIMAD-OAS (dont plus des 3/4 sont d’anciens terroristes de cette organisation condamnés pour leurs activités séditieuses) et les responsables des autres organisations qui militent sur les mêmes bases idéologiques semblent oublier les milliers de victimes (civiles ou militaires, fonctionnaires en services ou simplement Algériens, intellectuels ou militants s’opposant à ces menées factieuses...) tuées lors d’attentats aveugles ou assassinées de façon très ciblée. Ils osent "honorer", avec la complicité d’élus de la République, les tueurs qui ont assassiné ceux qui défendaient les valeurs de notre République.
Ce musée se veut être une "défense de la présence française", euphémisme, pour ne pas dire apologie du colonialisme, générateur, en particulier en Algérie, de crimes contre l’Humanité commis au nom de la France et que les plus hautes autorités n’ont toujours pas condamnés.
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