Aujourd’hui, et plus particulièrement depuis 2002, on assiste à une résurgence de l’apologie du Colonialisme sous plusieurs formes :
La Cité Nationale de l’Histoire de l’immigration à Paris, dans l’ancienne enceinte qui accueillit l’exposition coloniale en 1931, est ouverte depuis le 10 octobre 2007.
Le Mémorial de l’Outre-Mer à Marseille, prévu d’ouvrir en début 2007, probablement pour une bonne part du fait des réactions d’hostilité qu’il a soulevé, prend beaucoup de retard...
A Perpignan, le Musée de la "présence française en Algérie", avec le mur le "Mur des disparus" devait être inauguré le 25 novembre 2007.
D’autres réalisations officielles ou soutenues par des collectivités (comme à Perpignan) sont en gestation, ou même ont vu le jour...
Le musée prévu à Montpellier, va peut-être redevenir une perspective, avec l’élection de Georges Frèche à la tête de la Région en 2010.
Dans chaque cas, la vue du colonialisme semble bien partiale !
Initiée par Philippe Douste Blazy, pour théoriquement indemniser les victimes que sont les harkis, elle s’est très rapidement transformée en un texte législatif idéologique d’apologie du colonialisme.
Au départ, considérée par beaucoup de parlementaires comme un texte subalterne cette loi n’a pas soulevée de polémique particulière. Il a fallu des réactions très importantes et très vives de nombreuses associations et historiens, soutenues par une opinion publique hostile à cette orientation pour que le Président de la République décide de faire "déclasser" un alinéa de l’article 4.
Cette loi doit être abrogée sous sa forme actuelle.
Depuis 2002, on assiste à un développement important de manifestations organisées par les nostalgiques de l’OAS avec érection de stèles honteuses sur l’espace public et des hommages rendus à leurs "héros", ces tueurs condamnés à mort et fusillés pour avoir commis de nombreux attentats et tenté de renverser les institutions républicaines. Ces actions soutenues par l’extrême droite se déroulent souvent avec la connivence de la droite au pouvoir et même du gouvernement actuel.
Adresse aux candidats aux élections présidentielles et législatives française (...)
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