Claude MERCOURIS, Président de l’UNC de Bessan, a lu le texte suivant, à l’occasion de la commémoration du 5 décembre 2014 ( Texte diffusé sur le site "Hérault-Tribune") :
« Le 1er novembre 1954, débutait une insurrection sanglante sur le territoire français de l’Algérie. Les forces de l’ordre s’efforcèrent de redonner confiance à la population terrorisée par les exactions des insurgés. Tout en menant des actions de pacification, l’armée française renforcée par des milliers d’autochtones, se lança avec succès à la poursuite de bandes rebelles. Malheureusement, la signature d’accords avec les représentants du FLN le 19 mars 1962, priva l’armée française d’une victoire acquise sur le terrain. Retenir la date du cessez-le-feu pour honorer les morts des combats en Afrique du Nord, près de 25.000 tués ou disparus : ce serait oublier qu’après ce semblant de trêve, des milliers de harkis, moghaznis et supplétifs ainsi que des civils ont été torturés et massacrés ; ce serait oublier qu’après ce semblant de trêve et jusqu’à l’indépendance de l’Algérie, plus de 500 militaires sont morts pour la France. C’est pourquoi, à la demande des associations d’anciens combattants et de veuves de guerre, les pouvoirs publics ont officialisé la date du 5 décembre, jour de l’inauguration du mémorial national à la mémoire des victimes des combats en Algérie, Tunisie et Maroc. 60 ans après le déclenchement de la guerre d’Algérie, ce 5 décembre appelle les français à se rassembler devant les monuments pour rendre hommage aux militaires, supplétifs et civils, morts en Afrique du Nord, dans l’accomplissement de leur devoir au service de la France. Ce 5 décembre appelle aussi les français à honorer la mémoire des victimes des opérations extérieures où l’armée française est engagée à travers le monde pour protéger des peuples de la barbarie et maintenir, au nom de la France, une paix menacée ».
Le 5 décembre est une date qui vient saluer, chaque année, la mémoire des quelque 25.000 Français et Françaises, tués dans l’accomplissement de leur service, de leur devoir d’Etat ou de citoyen lors des conflits d’Afrique du Nord. Cette date symbolise le jour où la France entière se souvient de ceux qui, de 1952 à 1962 et même au-delà, versèrent leur sang pour défendre les valeurs de Liberté, d’Égalité et de Fraternité de notre République. C’est au cimetière d’Agde que se sont réunis de nombreux élus de la Ville dont le Premier Adjoint au Maire et Conseiller Général de l’Hérault.
Quelle conception de l’histoire de la Guerre d’Algérie !!!