Henri POUILLOT
Guerre d’Algérie, Colonialisme...
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Hamed, Sale fils de Français
Les Séquelles du colonialisme

C’est une fiction que j’ai publiée, en février 2014. Ce livre est tiré d’un cas concret.

Article mis en ligne le 24 janvier 2014
dernière modification le 12 août 2016

par Henri POUILLOT
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Ce livre fut édité par les "Editions du Menhir" en 2014.

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La 4ème de couverture

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Ce livre, j’ai voulu l’écrire à partir d’une série de rencontres qui m’ont perturbé.

Témoin de la Guerre d’Algérie, je me suis déjà beaucoup exprimé publiquement pour dire l’horreur que j’y ai vécue et les traumatismes résiduels qui en découlent.

A cette époque, j’étais président d’un Comité local du MRAP (Mouvement contre le Racisme et pour l’Amitié entre les Peuples). La camarade assurant régulièrement les permanences pour les "Sans Papiers" m’appelle et me demande si je peux fixer un rendez-vous avec un Algérien qui se trouve dans une situation dramatique. A partir de là, nous nous sommes rencontrés à plusieurs reprises avec lui.

Ce récit que vous allez lire, est donc tiré de la réalité, une terrible souffrance, conséquence de cette Guerre d’Algérie, de l’évolution sociale en Algérie, et des lois françaises de la honte relatives à l’immigration. Les noms et prénoms utilisés, les lieux, ne sont pas respectés, les dates sont modifiées, volontairement, pour ne pas risquer de problèmes complémentaires à cette famille profondément meurtrie. J’appellerai donc ce témoin Hamed. Ce que j’ai découvert dans ces échanges, je ne savais pas comment le faire connaître, le dénoncer et tenter de peut-être trouver une aide à cette famille, même si ce n’est que très modestement. Mais hélas, cette fiction ressemble certainement à de multiples autres cas sensiblement similaires.

C’est aussi pour moi une démarche pour dénoncer ces politiques, de droite comme d’une certaine gauche, face à l’immigration, cette lâcheté, cet in-humanisme, cette négation d’un droit fondamental imposés aux hommes de ne pouvoir circuler librement sur notre planète, alors que les capitaux, les entreprises ne connaissent pratiquement pas de contraintes pour franchir les frontières.

Par exemple, le témoignage de Mohamed GARNE dans le livre qu’il a écrit : "Ce Français né par le crime", parce qu’il est né d’un viol collectif de sa mère pendant cette guerre d’Algérie par des militaires français, est poignant. Il y explique son parcours difficile, ses souffrances. Le récit de sa rencontre avec sa mère Khéria surnommée "La Louve", exclue de sa société algérienne, qui s’était réfugiée dans un abri de fortune dans un cimetière, parce que les morts ne risquaient pas de l’insulter, est très émouvant, à la limite du supportable. Dans la culture de l’époque imprégnée de l’Islam, en Algérie, une femme violée est certes une victime, mais surtout, également considérée comme une coupable. Ce récit et les rencontres que j’ai eues avec Mohamed m’ont laissé un profond malaise parce que l’on se sent impuissant pour tenter d’atténuer de telles cicatrices indélébiles.

Cette nouvelle histoire, ainsi racontée, ressemble, pour une part, à celle de Mohamed Garne, elle en est, d’une certaine façon, assez proche, tout aussi dramatique, difficile à imaginer pour ceux qui n’ont pas connu cette période de la Guerre d’Algérie qui ont pensé que la page était tournée avec le cessez-le-feu et que l’indépendance algérienne avait résolu tous les problèmes, les séquelles du colonialisme. Ce récit décrit certes une situation différente. Mais il pose de sérieuses interrogations, compte-tenu des multitudes incertitudes. Ce que vous aller découvrir est tout aussi est tout aussi dérangeant. Cela nous montre que des drames, conséquences de ces terribles périodes persistent bien des années plus tard, aggravés par le cynisme de la politique d’immigration menée par la France.

Cet exemple démontre, contrairement à ce que la loi du 23 Février 2005 voulait graver dans le marbre, que le colonialisme n’a pas apporté des "bienfaits" aux populations autochtones, mais bien au contraire, a engendré des drames, des crimes contre l’Humanité commis au nom de la France, en particulier lors de cette Guerre d’Algérie. La politique d’immigration orchestrée par le sarkozisme a généré des situations qui mettent bien à mal le slogan de : "la France, pays des Droits de l’Homme". Le slogan "Le changement c’est maintenant" martelé pendant la campagne électorale présidentielle du printemps 2012 pouvait laisser espérer une évolution positive, surtout avec l’élection de celui qui le prônait. Ce récit en montre les limites dans ce domaine.

Avec ce livre militant, je souhaiterais apporter ma contribution à la réflexion sur ces 2 aspects souvent mêlés des conséquences du colonialisme, et de l’in-humanisme des lois privant de leurs qualités de citoyens, certains êtres humains. Au 21ème siècle, à l’heure de la mondialisation, de merveilleuses conquêtes technologiques, il serait temps que tous les hommes quelque soit la couleur de leur peau, le pays où ils sont nés, leurs cultures, leurs convictions religieuses ou philosophiques, puissent vivre où ils le souhaitent, manger correctement à leur faim, et s’exprimer librement pour un vivre ensemble harmonieux.

P.S. :

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