Qui était ce Colonel Jeanpierre ?
Faisait-il exception aux autres légionnaires ? Certainement pas. Voici quelques écrits glanés dans quelques ouvrages ou documents .
Sa biographie :
Naissance : 1912
Mort au combat le 29 mai 1958 (à 46 ans) en Algérie : son hélicoptère a été abattu
Origine France
Arme Légion étrangère
Grade lieutenant-colonel
Service 1930 - 1958
Conflits : Seconde Guerre mondiale, Guerre d’Indochine puis Guerre d’Algérie
Commandement du 1er REP (Régiment Étranger de Parachutistes) : La légion Étrangère
Ce livre (édité aux Editions Fayard) est le travail d’un chercheur américain Douglas Porch.
On peut lire page 670 :
Massu concède que des accidents peuvent arriver : "il n’y a rien de tel qu’une pression physique, même violente, pour obtenir rapidement des renseignements et qui ne dégrade pas l’individu. [...] La procédure la plus souvent employée, après les gifles, est l’électricité, obtenue avec les génératrices des postes radio [...] et l’application des électrodes en divers points du corps. Je l’ai expérimentée moi-même et beaucoup de mes officiers l’ont fait aussi"
Massu prescrit à ses commandants d’unité d’exercer une surveillance attentive parce que la torture "est une méthode moralement dangereuse et qu’on ne peut utiliser longtemps. Aussi, je compris rapidement qu’on ne devait pas prolonger la présence des régiments dans Alger mais la faire alterner avec des tours d’opérations sur le terrain "Au 1er REP, le Colonel Jeanpierre, survivant de Mathausen sous l’occupation allemande, rejette la remarque d’un vieux camarade selon qui les paras jouent le même rôle que naguère la Gestapo en France ; il insiste sur l’importance de sa mission : empêcher le terrorisme par tous les moyens, et propose à tout officier désapprouvant la torture de quitter le régiment, ce qu’aucun ne fait. Même l’aumônier du régiment le père Delarue, estime ces méthodes nécessaires pour sauver des vies - "Il n’y a pas de Guerre propre"- et souligne que les alliés ont utilisé les bombardements de terreur pendant la Seconde Guerre Mondiale
Puis page 692 du même livre on peut lire : Antoine Ysquierdo rapporte la manière subtile avec laquelle la question de la torture fut réglée par le "Colonel JP" - le personnage prend Jeanpierre pour modèle : "Je vous donne huit jours pour me sortir quelque chose, dit le Colonel à ses commandants de compagnie rassemblés. Je sais que quelques-uns d’entre vous n’aiment pas ce "sale boulot", ou ce qu’ils considèrent comme tel. Sachez que, pour autant que je suis concerné, je considère cela comme une mission comme une autre, que nous devons accomplir efficacement et dans les meilleurs délais. Chaque officier doit être soucieux d’obtenir des renseignements ; s’il en est autrement, je dois considérer que certains n’ont pas leur place dans mon régiment et qu’ils sont indignes de commander des hommes comme les nôtres. Pas de questions ?... Vous pouvez disposer !..."
Des légionnaires d’origine suisse, s’ils voulaient récupérer leur nationalité, devaient passer devant un tribunal militaire et justifier de leur passé. La Suisse a très tôt maissé expimer les témoignages des exactions commises au nom de la France par son armée.
Voici des extraits de traductions d’auditions de légionnaires sous les ordres du Colonel Jeanpierre (en 1959 et 1960 dans des procédures juridiques à Bâle et à Zurich),
Ces quelques exemples de ces témoignages reconnus lors de ces procédures juridiques :sont significatifs :
Le Légionnaire D. reconnait le 21/7/60 qu’il était obligé de prendre part à la torture de prisonniers FLN que l’on remplissait d’eau, branchait à l’électricité ou auxquels on coupait les oreilles. il précisait que les suppliciés, pour les empêcher de témoigner, étaient ensuite assassinés.
Un autre légionnaire K.S. de ce 1er REP sous les ordres d’un capitaine B., déclare que cet officier, ancien allemand, était un bourreau d’êtres humains et un chien sanguinaire. Il explique que, près de Batna à la suite d’une perquisition, ce capitaine lui ordonna de fusiller une fillette de 10 ans, et que s’il ne le faisait pas c’était lui qu’on allait coller au mur pour le fusiller.
Lors des razzias l’ordre était donné de tirer sur les ânes pour que les "arabes" soient obligés de traîner eux-mêmes les tonneaux d’eau sur leur dos.
Nous arrivâmes dans un village. On nous obligea à fouiller les maisons et tout ce que nous trouvions à l’intérieur, nous devions le démolir. Après la fouille dans la première maison, dans la seconde je trouvai le caporal D. un suisse, entrain de violer une fille arabe de 18 ans et il me menaça de faire en sorte que je tombe lors du prochain combat si je le dénonçais.
Souvent nous dûmes perquisitionner des maisons occupées uniquement par des femmes. Celles-ci savaient pertinemment qu’on allait tout casser chez elles ou ce qui était utilisable allait être enlevé. C’est pourquoi elles refusaient de nous montrer les maisons. Sur l’ordre du Capitaine B elles furent alors battues puis ensuite fusillées.
Près de Tébessa, nous perquisitionnions un village et trouvâmes une mercerie avec une grosse réserve. Le Lieutenant D nous donna l’ordre de piller le commerce. Le propriétaire, un arabe, n’était naturellement pas d’accord. Avec les crosses de carabines on le frappa, le jetant à terre, où il resta étendu sans connaissance. >Ensuite nous dûmes remplir nos sacs à dos des marchandises trouvées sur place. Chacun devait prendre autant qu’il pouvait porter. Mais parce que chacun devait porter très lourd beaucoup d’entre nous furent bientôt épuisés et nous avions encore 20km à marcher. D. donna l’ordre que ceux qui n’étaient plus capables de porter devaient simplement jeter la marchandise ou la brûler. Nous devions simplement ne pas jeter les belles couvertures parce que les officiers voulaient les ramener à la maison comme cadeaux pour leurs épouses.
Nous dûmes une fois encercler un village avec nos chars. L’on avisa les habitants que personne n’avait le droit de quitter sa maison. Les maisons n’avaient pas de toilettes ni d’eau courante. On devait aller chercher l’eau au loin. Nous maintenions le siège du village environ 13 heures et i quelqu’un quittait pendant ce temps sa maison, il était tout simplement abattu. Ensuite nous dûmes anéantir le village tout entier à coup de canon. De nombreux villages étaient anéantis de cette façon, j’étais moi-même trois fois présent quant de tels ordres devaient être exécutés. Tous les êtres vivants étaient naturellement éliminés après la destruction des villages.
Lors d’engagements de parachutistes des arabes étaient souvent pris, qui étaient ensuite tout simplement dépecés vivants par les légionnaires avec les couteaux. Jamais les arabes n’étaient interrogés s’ils avaient quelque chose à se reprocher, sans discernement ont les fit souffrir jusqu’à la mort.
Le caporal D. corrigea un légionnaire qui lui était désagréable à cause d’une broutille. Il le battit si longtemps avec les poings que celui-ci finit par tomber sans connaissance. Ensuite il lui donna des coups de pieds avec les chaussures de sorte qu’il lui cassa quelques côtes. On devait l’amener à l’hôpital et le Caporal D. exigea du légionnaire qu’il dise au capitaine qu’il était tombé dans l’escalier. Après quelques jours, il est mort des graves blessures que lui avait porté le Caporal D.
Ces quelques extraits de témoignages sont tirés des comptes-rendus traduits de l’allemand des auditions devant les tribunaux suisses qui m’ont été remis. Publiquement, il n’est pas encore possible de publier les identités réelles des personnes ainsi condamnées.
Cette encyclopédie dit de lui : Sous son commandement, le régiment livre la Bataille d’Alger et aligne les succès dans les djebels face aux bandes rebelles. Le 29 mai 1958, dans la région de Guelma, l’hélicoptère depuis lequel il commande son régiment est abattu. Son nom de code radio était Soleil. Ce chef de guerre, vétéran de plusieurs conflits, était craint en raison de sa dureté et de son exigence au combat, faisant parfois passer le bilan des opérations avant la vie de ses légionnaires.
Hélie de Saint Marc cet autre para qui soutint l’OAS rapportait des propos que lui avait tenu Jeanpierre : "Quand on fait la guerre, il faut prendre les moyens de la gagner, sinon c’est un crime." et encore : "Vous savez, Hélie, vous l’avez connu vous-même, quand on a dépassé la frontière qui sépare l’humain de l’inhumain, on en est marqué à jamais."
Dans cette revue qui se veut être une référence historique dans ce domaine, mais qui est plutôt "complaisante" avec l’action de l’Armée dans ces guerres coloniales a consacré un dossier sur la bataille d’Alger dans son numéro 7 d’avril/mai 2007.
Page 38, au sujet du Colonel Jeanpierre ont peut y lire :
"Beaucoup d’officiers, de manière souvent sincère, s’étonnent alors, et aujourd’hui encore, de l’écho donné aux méthodes de répression, par rapport à l’importance de l’enjeu. Ils jugent, par ailleurs, très injuste de voir l’action de l’armée réduite à la répression d’Alger. ... Beaucoup d’entre eux, d’ailleurs, ne se sont pas décidés sans réfléchir à l’usage de la torture, d’autant que figurent parmi eux d’anciens résistants déportés comme le Colonel Jeanpierre et le commandant Denoix de Saint-Marc."
Dans ce livre de Jean-Philippe OULD AOUDIA (aux Editions Tirésias) il est écrit (page 145) : Le 1er REP achève au poignard les maquisards blessés, exécute sommairement les prisonniers, appelé dans Alger il torture sans discrimination le personnel des CSE (Centres Sociaux Éducatifs, centres crées à l’initiative de Germaine Tillon). Le Colonel Jeanpierre, qui commandait ce régiment, vint assister aux interrogatoires menés par la 2ème compagnie -placée sous les ordres d’un lieutenant, futur chef OAS d’El-Biar- et déclara au briefing du lendemain : "Je vous donne mon accord. Je vous couvre. Continuez. Si quelques uns d’entre vous ont des scrupules, qu’ils sachent deux choses : primo, que je ne leur en voudrai pas ; secondo, que cela ne nuira pas à la suite de leur carrière".
Certes, le passé ce militaire, dans le début de sa carrière, n’est sans doute pas spécialement critiquable. Mais, dans ses dernières années en Algérie, où il avait la responsabilité de ce que faisait le 1er REP qu’il commandait, ce passé est ignoble.
Viendrait-il, maintenant, à l’esprit de donner le nom d’une rue au Général Aussaresses ? Ils ont un passé très comparable, pendant la seconde guerre mondiale, en Indochine, et en Algérie. Que Jean-Pierre Chevènement ait osé le faire le disqualifie à jamais.
En plus du compte-rendu de mes recherches en Suisse, datant de 2012, l’on pourrait citer une source plus récente d’un des acteurs du conflit. Il s’agit du Tome I des mémoires de Jean-Marie le Pen paru en février 2018 aux éditions Muller IVème partie "L’Algérie française" p.251. Citation "Le colonel Jeanpierre, ancien déporté, passa une nuit entière à assister à des interrogatoires spêciaux. Après quoi il donna son feu vert "J’en prend la responsabilité". Et deux lignes plus loin "Il me proposa de me muter, pour éviter d’avoir à en connaître. Je l’en remerciai maisdéclinai son offre".
Un simple commentaire. Un officier supérieur, assistant une nuit entière au supplice d’ennemis prisonniers, pour déclarer expréssement en prendre la responsabilité, celà dénote quand même une certaine, inquiètante, personnalité !
L’on a beaucoup glosé dernièrement dans le sillage du mouvement américain "Black lives matters" sur l’opportunité de déboulonner par exemple des statues de Colbert ayant règlementé l’esclavage dans les colonies voilà quatre-cents ans. Il me semble qu’une démarche historique bien ordonnée devrait bien, avant de juger de l’histoire ancienne, s’intéresser à des faits commis il y a une soixantaine d’années et dont les acteurs sont, en partie, encore en vie ! Et au fait que par exemple, il y a moins d’une dizaine d’années Jean-Pierre Chevènement défendait, comme Sénateur du Territoire de Belfort, la nomination d’une rue de ma ville natale du nom du Colonel Pierre Jeanpierre. Avant de débaptiser des noms de rues de personnages ayant vécus voilà 400 ans, peut-être faudrait-il ne pas en délivrer de nouveaux du nom de tortionnaires récents ! De victimes qui étaient peut-être les Grands-Parents ou arrières-grands-parents d’une partie immigrée de la population française ! Il faudrait en tout cas relever qu’un homme de "gauche", Chevènement, tombe bien d’accord avec Jean-Marie Le Pen dans l’éloge à Jeanpierre ! Ce n’est pas avec une telle politique mémorielle que l’on parviendra à convaincre des Français issus de l’immigration qu’ils sont bien des citoyens tout à fait comme les autres, à défendre l’universalisme républicain et empêcher la division selon des lignes de clivages ethniques !
Enfin un dernier fait à relever. Les lois d’amnistie concernant la Guerre d’Algérie sont aussi bien (mal) faites que par exemple Jean-Marie Le Pen peut reconnaître dans ses mémoires de 2018 avoir décliné l’offre de Jeanpierre d’être dispensé d’avoir à torturer, donc de s’en vanter, sans risquer pour autant la moindre conséquence pénale !
C’est un criminel de guerre. Il est malsain de faire l’éloge d’un criminel.Le colonialisme français a reçu une raclée mémorable en Algérie et maintenant on s’aperçoit que de tels officiers sont devenus la honte de la France. Les jean Pierre, Massu, Degueldre, Ausaresses, Graziani et des milliers d’autres ont été broyés par les roues de l’histoire.
Sourire !
Quel parcours que ce valeureux soldat !! (sic)
A la tete de sa soldatesque , torturant des ’’arabes’’
tuant, mutilant..... telle était sa devise !
Honorer cet assassin !! Que diantre !! fort en gueule, paradant dans sa tenue de léopard a Alger !
Mais...........je suis originaire de Guelma !! je suis arrivé a Alger vers la fin 58, le jour ou ce sanguinaire est arrivé a Guelma ! il prononcé ceci !
’’’’ CETTE BANDE DE FELLAGAS ! je les materais dans moins de 8 semaines !! ’’’’’’ Les viets , je les ai maté’’
Il a oublié qu il se trouve dans un territoire de révolutionnaires, le fief de la révolution algerienne !
son bourreau !!? Un jeune de ...................18 ans ! embusqué dans un tallus alors que la bataille faisait rage !! finito !! jean pierre !!! et avec une mitraillette fabriquée dans une manufacture d’armes francaise !! Ironie du sort direz vous : !
je le connais ce jeune, c ’était mon voisin , un beau gosse, aimant les westerns, toujours habillé en jean, et crevant la dalle !
Mohamed DEBBABI son nom
repose en paix , noble martyre !
quant a jean pierre ! rendez vous pris chez Satan !
Le colonel Jeanpierre est un résistant qui à été déporté à Buchenwwal, a la libération en 1945 à Quel il a exclu les anciens SS qui voulaient s’engager à la légion.
Votre correspondant MALESTA affirmant que le colonel Jeanpierre aurait exclu les anciens SS qui voulaient s’engager dans la légion il convient d’apporter une petite mise au point. Au nombre des dossiers de la justice militaire suisse devant laquelle devait comparaître les anciens légionnaires suisses à leur retour au pays, en raison de leur engagement illégal au regard de la loi helvétique que j’ai retrouvé lors de mes recherches figurent les dossiers de deux anciens légionnaires Paul D. et Otto A. tous deux nés au début des années 20, qui bien que ne se connaissant pas avaient suivis des parcours voisins.
Nés dans des familles désunies ils s’étaient signalés très tôt par des solides réputations de délinquants et de bons à rien, passant d’orphelinats en maisons de redressement, voire en asile psychiatrique.
Pendant la deuxième guerre mondiale ils eurent tous deux la riche idée de franchir la frontière germano-suisse pour s’engager dans les unités de volontaires étrangers de la Waffen SS.
A leur retour en Suisse ils durent tous deux comparaître devant la justice militaire et furent condamnés en raison de cet engagement. Otto A. avait reconnu qu’au cours de sa formation dans les S.S on lui avait appris à ne pas faire de prisonniers (russes) au combat.
A leur libération de prison, incapables de fournir le moindre travail honnête ils franchirent la frontière franco-suisse et s’engagèrent dans la légion, servant en Indochine et en Algérie, ce qui leur valu bien sûr à leur retour en Suisse une seconde comparution devant la justice militaire.
Il est nécessaire de rappeler que les membres de la Waffen SS portaient tous sous le bras un tatouage de groupe sanguin, détail qui ne pouvait pas être ignoré lors de leur engagement dans la légion, au cas où ils auraient essayés de dissimuler leur passé.
Par ailleurs il est possible de signaler que le magazine allemand DER SPIEGEL avait publié en 1947 et 1948 des articles concernant la présence d’anciens membres de la Waffen SS dans la légion étrangère en Indochine.
Les titres de ces articles sont "Horst Wessel in Saïgon" (Horst Wessel à Saïgon)paru dans l’édition du samedi
2 août 1947 Nr 31/1947 et "SS unter der Trikolore"(Les SS sous le drapeau tricolore) paru dans l’édition du samedi 10 janvier 1948 Nr2/1948.
Le magazine der SPIEGEL ayant mis toutes ses archives en ligne il est facile de télécharger ces articles.
En introduisant DER SPIEGEL dans la fenêtre d’un moteur de recherches.
Une fois ouverte la page du SPIEGEL introduire "Archiv " dans la fenêtre en haut à droite.
Un texte en lettres rouges apparaît ensuite "Spiegel Archiv seit 1947". Il faut cliquer sur ce texte.
La page d’archive du magazine pour 2012 apparaît alors. En haut à droite dans une fenêtre apparaît la date 2012 accompagnée d’une flèche. En cliquant sur cette flèche une colonne de dates apparaît alors qu’il faut dérouler jusqu’aux années 1948 et 1947.
En cliquant ensuite par exemple sur 1947 s’ouvre une page de couvertures du magazine qu’il faut descendre jusqu’à la couverture 31/1947.
En cliquant en dessous de la couverture s’ouvre la table des matières du magazine.
L’article "Horst Wessel à Saïgon" se trouve page 9. Il faut cliquer sur la ligne par ouvrir l’article en version informatique.
Une fenêtre à gauche porte la version Artikel in PDF Datei (article en version PDF). En ouvrant cette version l’on retrouve l’article avec la pagination originale et les photographies.Il est dès lors possible de le télécharger ou de l’imprimer.
Il faut agir de même pour l’article 2/1948.
On peut relever que le journaliste du SPIEGEL avait indiqué que selon ses recherches environ 20000 allemands servaient dans la légion étrangère dont quelques milliers d’anciens membres de la Waffen SS. Ces derniers se signalaient en braillant dans les cafés de Saïgon le "Horst Wessel Lied" chant du parti nazi en l’honneur d’un "héros" S.A. tué dans une altercation par un communiste, sans que les français coloniaux d’Indochine qui n’avaient pas connus l’occupation nazie ne tiquent ne le connaissant pas.
Dans l’article "SS unter der Trikolore" de 1948 le journaliste signalait que de nombreux légionnaires allemand avaient été recrutés directement depuis les camps de prisonniers de guerre français en infraction aux dispositions de la convention de Genève, interdisant le recrutement de prisonniers de guerre dans sa propre armée.
Ces faits étant établis il convient d’en commenter les implications.
Il faut rappeler que la France, partie du Parquet au tribunal de Nuremberg en 1946 avait obtenue la définition de la Waffen SS comme une organisation criminelle ; elle recruta donc expressément selon sa propre définition des criminels dans son armée après 1945.
Il faut rappeler que pendant la seconde guerre mondiale l’Afrique du Nord française, exceptée une partie de la Tunisie en 1943 n’avait pas connue l’occupation nazie. Des européens et indigènes d’Algérie contribuèrent par contre à la libération de l’Europe du joug nazi.
Après 1954 alors que l’on commémorait en France le massacre d’Oradour sur Glâne commis par la Waffen SS en 1944, le gouvernement mettait en ligne contre la population algérienne, ressortissante française à l’époque, voire sur le papier citoyenne française d’anciens membres des mêmes Waffen SS recyclés dans la légion.
En Alsace et en Moselle l’on commémore aujourd’hui le drame des engagés de force dans l’armée allemande entre 1940 et 1944. A partir de 1956 le gouvernement du socialiste Guy Mollet envoya le contingent en Algérie. Des appelés alsaciens-lorrains étaient partie de ce contingent. Par la force des choses il se sont retrouvés compagnons d’armes des mêmes Waffen SS sous la férule desquels leurs pères avaient soufferts.
Au final il existe peu d’exemple dans l’histoire de gouvernements d’une aussi complète indignité nationale que les gouvernements successifs de la IVème et des débuts de la Vème république. Malgré ses crimes le régime de Vichy pouvait au moins invoquer l’excuse (abusive) d’une occupation étrangère, ce que les régimes suivants ne pouvaient pas.
ben oui mon ami ! Mohamed Debbabi habitait le 43 rue Mogador, moi j’habitai le 41, toujours avec des cheveux gominés châtains, il aimait les westerns, il vendait de la fougasse ’’fi leblassa’
il portait des jeans achetés fi bab essoug ! un vrai de vrai de Cow Boy.d’ailleurs il ressemblait un peu a burt lancaster !
repose en paix mon ’’’cher voisin’’
Sales assasins !!
et vous oser parler !
tant de barbarie avec au solde 2 millions de personnes que vous avez tuée !!
quelle glorieuse armée que la votre a cette époque
Vous vous etes fais niqué par des paysans !!
HONTE A VOUS !!
sale batards
Il n’y a pas ambiguïté pour moi, ce colonel est un déshonneur pour la France. A la suite de vos réactions, j’ai légèrement corrigé la fin de cet article pour éviter toute méprise.
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