Suite à la terrible méprise, site à une énorme erreur journalistique, j’avais mis en cause le passé de André CAURO. En voici les excses publiques
Voici la lettre que j’ai envoyée le 12 Janvier 2011
Au Souvenir Français
Général DELBAUFFE
Objet : La nomination de Monsieur André CAURO comme responsable départemental du Tarn et Garonne du Souvenir Français.
Monsieur le Président Général,
Mon Général,
Témoin de la Guerre d’Algérie, encore traumatisé par les conséquences de cette guerre, et tout particulièrement par la question de la torture et de l’OAS, j’ai développé un site internet sur lequel j’évoque ces questions, ainsi que les questions de mémoire qui en découlent.
Sentinelle de la résurgence de la nostalgie de "l’Algérie Française", relayée par la mouvance issue de l’OAS, je suis à l’affut des manifestations, des honneurs qui sont rendus aux anciens criminels de cette organisation factieuse. Tout un réseau d’amis, sur des positions similaires me secondent et me transmettent des informations sur ces questions.
Aussi, lorsque je trouve, quelques jours après sa parution, l’information selon laquelle le Souvenir Français désigne André CAURO comme responsable de votre organisation dans le journal "La Dépêche", et que j’y lis : "André Cauro est né en Algérie en 1942, dans le cadre du conflit Algérien il officie militairement au sein de l’OAS."
Je ne peux pas supposer qu’un journaliste, d’un journal aussi sérieux, puisse commettre une telle erreur de "confondre" OAS avec SAS. C’est tellement surréaliste !!!
Comme vous pourrez le voir sur mon site, étant donné que nous assistons, y compris au niveau le plus haut de l’État, à une réhabilitation rampante de l’OAS et de ces anciens responsables, en découvrant cette information, mon indignation fut à son comble.
Je ne vous citerai que 2 exemples significatifs de ces opérations récentes de réhabilitation "officielle" cautionnées par le Gouvernement actuel :
Le mémorial du Quai Branly à Paris avec l’inscription, depuis le 26 mars dernier des noms de victimes de la fusillade de la Rue d’Isly à Alger du 26 mars 1962. Vous n’êtes pas sans savoir que les manifestants répondaient à un appel de l’OAS pour remettre en cause le cessez-le-feu en vigueur depuis une semaine, et que des commandos de l’OAS ont tiré sur les soldats du 4ème RTA.
Le 22 octobre 2010, à Pau, dans l’enceinte de la caserne de l’ETAP, s’est déroulée l’inauguration d’une stèle glorifiant "Conan" c’est-à-dire le Colonel Pierre Château-Jobert. Or, ce militaire, certes autrefois résistant pendant la seconde Guerre Mondiale, s’est distingué pour son rôle de premier plan au sein de l’OAS :
Sur mon site vous trouverez de nombreux autres exemples.
C’est donc en pure bonne foi que je suis intervenu de cette façon sur mon site.
Ce n’est que hier, 11 janvier, vers 16 heures que je découvre les messages (postés à 12h25 et 15h17 sur le forum de mon site) de Madame CAURO, scandalisée par ma communication. Je reconnais qu’elle avait raison. Je lui ai répondu immédiatement par courriel. Aussitôt, j’ai téléphoné au Journal La Dépêche qui me confirmait l’erreur. Madame CAURO m’a appelé au téléphone quelques instants plus tard, nous avons eu une longue discussion. Vers 17 heures j’avais complètement modifié l’article correspondant en précisant qu’il s’agissait d’une "terrible méprise", et en concluant par :
"Mon commentaire : Un scandale ? Non une terrible méprise !!!
Que Monsieur André CAURO trouve ici toutes mes excuses à la suite d’une telle accusation.
Je sais, pour en avoir été victime, qu’une grave accusation diffamatoire peut faire très mal, même si on a la conscience tranquille."
Je n’ai pas voulu retirer complètement cette page pour le moment de mon site, parce que j’estime nécessaire que les autres lecteurs de mon site qui ont pu lire ces accusations puissent y trouver une explication, et le démenti nécessaire.
Cet après midi, Monsieur André CAURO m’a appelé au téléphone, nous avons discuté assez longuement. J’espère l’avoir convaincu de ma bonne foi.
Et je confirme, par ce courrier, tant à Monsieur André CAURO qu’au Souvenir Français, que je leur adresse mes plus sincères excuses, trompé par cette énorme erreur journalistique.
Il est évident que vous pouvez utiliser ce courrier, et que je suis à votre disposition pour toute justification complémentaire.
Veuillez agréer, Monsieur le Président Général, mes plus respectueuses salutations.
Henri POUILLOT.
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