Contexte : Je rappelle le contexte dans lequel je suis intervenu publiquement, es-qualité de Président de l’ARAC des Yvelines : c’est après le communiqué important du 18 juin du Président de la République, que je rappelle ici. "Communiqué de l’Élysée du 18 Juin 2014 Aujourd’hui est remis le Prix AUDIN (...)
Le 11 juin 1957, Maurice Audin, jeune professeur de mathématiques à Alger et membre du parti communiste algérien, est arrêté par les parachutistes commandés par le général Massu chargé par les autorités françaises du maintien de l’ordre dans la ville. Emprisonné et torturé, il n’est jamais réapparu. Quand, (...)
Ce livre fut édité par les "Editions du Menhir" en 2014. La 4ème de couverture
Ce livre, j’ai voulu l’écrire à partir d’une série de rencontres qui m’ont perturbé.
Témoin de la Guerre d’Algérie, je me suis déjà beaucoup exprimé publiquement pour dire l’horreur que j’y ai vécue et les traumatismes (...)
Un spectacle est programmé au Théâtre des Quartiers d’Ivry
Réservez votre spectacle. Le dimanche 12 décembre 2021, après le spectacle (17h), nous pourrons échanger
Ce site personnel doit être aussi le vôtre, il est conçu pour servir de références, de documentations...
Votre avis m’intéresse. N’hésitez donc pas à m’interpeller.
Né en 1938 en Sologne (Loiret) - Ingénieur Retraité
Appelé, pendant la Guerre d’Algérie
Affecté de juin 1961 à mars 1962 à la Villa Susini à Alger
Témoin de la Torture - Auteur de 2 livres témoignages sur cette période.
Auteur d’un livre fiction "Hamed, Sale fils de Français", parti d’un fait concret, dramatique.
Militant des droits de l’homme, antiraciste et anticolonialiste.
Un témoignage sur la torture pendant la Guerre d’Algérie
Apporter ma contribution au travail de mémoire nécessaire sur une triste période de notre histoire et ses conséquences encore aujourd’hui.
Participer au débat d’idées permettant le développement des actions nécessaires pour condamner la pratique de la torture, le colonialisme, les crimes contre l’humanité...
Dénoncer le révisionnisme colonial aujourd’hui autour de la Guerre d’Algérie, la résurgence des idées selon lesquelles le colonialisme aurait pu être positif et de l’activisme de l’OAS soutenu par la connivence d’une partie de la droite à ces thèses extrémistes et xénophobes. en particulier la mise en cause des valeurs républicaines de la France à l’occasion des "honneurs" rendus aux activistes de l’OAS.
- Fédérer les actions pouvant aller dans ce sens.
C’est dans cette Villa, à Alger, que je me suis retrouvé à effectuer la fin de mon service militaire, pendant la Guerre d’Algérie, de juin 1961 à mars 1962.
Ce lieu fut utilisé, pendant les 8 années de cette guerre, sans interruption, comme centre de torture.
La Villa Susini à Alger
Ces photos ont été prises au même endroit... dans le parc de la Villa Susini d’Alger, la première en 1961, la seconde en décembre 2001. Entre ces 40 années d’écart, l’homme a changé, les arbres ont poussé, mais la vue sur le port d’Alger est toujours aussi belle.
Un traité d’amitié entre les peuples Algérien et Français sur des bases claires et réciproques du respect des droits de l’homme comme fil rouge.
Une place retrouvée pour que la France puisse de nouveau revendiquer de porter le drapeau du pays des droits de l’homme.
1. La reconnaissance de la responsabilité unilatérale de la France coloniale en Algérie.
La France est aujourd’hui à la croisée des chemins avec la question de savoir si elle sera capable de passer un pallier dans la gestion apaisée de ses démons mémoriels en particulier celui avec l’Algérie qui fut une (...)
Vous venez de faire un nouveau petit pas, MAIS c’est très important, il en reste encore beaucoup. Vous venez de reconnaitre, au nom de la France, que Ali Boumendjel avait été torturé et assassiné par l’Armée Française. Et ce qui est très important c’est que vous ayez fait cette déclaration en recevant 4 (...)
Article de El Watan : Nadia Saou du 07 mars 2021
Alors même que le rapport vient de paraître en librairie, son statut demeure incertain : rapport politique ou rapport d’expert, ou encore d’historien ?
Benjamin Sora s’est défendu d’être le « fonctionnaire de l’Elysée » (ou le « conseiller » comme l’écrit Olivier Le Cour Grandmaison) et se revendique comme (...)
Lettre ouverte à Mr le Président de la République
21 Avril 2021
Monsieur le Président
Le 26 mars 2021, 2 événements graves, hautement symboliques, se sont déroulés, mettant en cause les valeurs de la République. Vous avez beaucoup communiqué sur la nécessité de respecter les valeurs de la République et même, vous avez trouvé indispensable de faire voter une loi inique dite contre le « séparatisme ».
Rappel, le 26 mars 1962, une semaine après la mise en place du cessez-le-feu en Algérie, une manifestation initiée par l’OAS était organisée à Alger dans le quartier européen de l’époque (Rue d’Isly en particulier) pour contester ce cessez-le-feu. Un commando de l’OAS installé sur les toits a tiré sur les (...)
60e anniversaire de l’assassinat de Roger Gavoury : Le premier fonctionnaire français tué par l’OAS
Article paru dans El Watan du 31 mai 2021
Immeuble 4, rue du docteur Trolard à Alger. Vue extérieure du studio n° 515 (côté impasse du docteur Trolard) occupé par une voisine de M. Roger Gavoury, (...)
Monsieur le Président de la République
Palais de l’Élysée
Paris le 3 juin 2021
Objet : Création d’un musée national de l’histoire du colonialisme
Monsieur le Président,
L’histoire coloniale de la France constitue un enjeu actuel important.
En 1931, s’est tenue à Paris l’Exposition coloniale qui, par son ampleur et son succès, a largement participé à la construction d’une (...)
A l’occasion de la gifle reçue par le Président de la République, on assiste à des leçons de morale, la nécessité du respect des valeurs de la République et donc de l’institution que représente le Président de la République,...
Évidemment, on ne peut accepter de tels gestes (gifler, insulter... un (...)
Le comble : la France présente donc ce 20 septembre 2021, ses excuses aux Algériens qui se sont battus pour le colonialisme, certains sans en mesurer les enjeux !!!
D’abord, il est important de rappeler qu’il n’y a pas une seule catégorie de harkis, comme on le laisse souvent penser. Mais les (...)
En recevant le jeudi 30 septembre 2021 18 jeunes - des descendants d’acteurs de la Guerre de Libération de l’Algérie (dont l’arrière petit fils du Général Salan, ce Général qui tenta un putsch pour tenter de renverser la République) – Monsieur le Président de la République vous continuez de vouloir (...)
Le 13 juillet 2021, une manifestation organisée par la mairie
Cet anniversaire a été marqué par un appel signé par plus de 100 organisations (associations, syndicats, partis politiques), un record. Il a été aussi marqué par un très grand nombre de manifestations commémoratives dans de nombreuses villes de France.
Partout les manifestants réclamaient que ce (...)
Un spectacle est programmé au Théâtre des Quartiers d’Ivry
Réservez votre spectacle.
Le dimanche 12 décembre 2021, après le spectacle (17h), nous pourrons échanger
Lettre ouverte à Valérie Pécresse envoyée le 5 janvier 2022
Madame,
Je viens de prendre connaissance de vos propos tenus le 3 janvier : « En Algérie, il y a eu effectivement des exactions, il y a eu des pages sombres de l’histoire de France qui ont été écrites mais crimes contre l’humanité, c’est ce (...)
Article de Kamel LAKHDAR-CHAOUCHE
Clash entre l’anticolonialiste Henri Pouillot et les nostalgiques de l’Algérie française
Les sombres pages de la villa Susini d’Alger
Pour rafraîchir la mémoire de la candidate du LR, Henri Pouillot témoigne : « J’ai été affecté de juin 1961 à mars 1962 à la villa Susini à Alger. Cette villa a eu le ‘’ privilège’’ d’être un centre de torture qui a fonctionné pendant toute cette période. »
La candidate des Républicains (LR), Valérie Pécresse, lors de sa première sortie dans les Bouches-du-Rhône et le Vaucluse, où l’extrême droite réalise de très bons scores, jouait à « Clint Eastwood ». Quel panache ?
« Je vais ressortir le Kärcher de la cave. Cela fait dix ans qu’il y est et il est temps de (...)
Interview par Kamel LAKHDAR-CHAOUCHE du 15 janvier 2022
« La France doit reconnaître tous ses crimes »
Henri Pouillot est un témoin de la guerre d’Algérie, de la torture, militant pour les droits de l’homme, anticolonialiste, antiraciste... Il est surtout l’auteur d’un livre témoignage : Tortures en Algérie, un appelé parle, juin 1961- mars 1962. Dans cet entretien, Henri Pouillot revient entre outre sur les déclarations des candidats de la droite française et de son extrême concernant les Français d’origine des anciennes colonies, le racisme, héritier du colonialisme, qui n’a pas disparu du paysage politique français, la question mémorielle et de la torture largement pratiquée durant le colonialisme français en Algérie. Henri Pouillot est un témoin vivant de cette période, en tant que soldat-appelé.
Henri Pouillot est un témoin de la guerre d’Algérie, de la torture, militant pour les droits de l’homme, anticolonialiste, antiraciste... Il est surtout l’auteur d’un livre témoignage : Tortures en Algérie, un appelé parle, juin 1961- mars 1962. Dans cet entretien, Henri Pouillot revient entre outre sur (...)
27 janvier 2022
Monsieur le Président
Témoin de la Guerre de Libération de l’Algérie, comme appelé (de juin 1961 au 13 mars 1962), affecté à la Villa Susini, j’ai eu l’occasion de constater de très nombreuses exactions commises dans cette période par l’Armée Française (en particulier la torture), des (...)
Henri Pouillot, militant anticolonialiste, à L’Expression
« Si la France avait reconnu… »
Qui mieux qu’un acteur vivant, Henri Pouillot, ex-appelé de l’armée française en Algérie, pour nous livrer des réponses sur les moments cruciaux qui ont jalonné la signature des accords d’Évian, le 18 mars 1962 ? (...)
Au Mémorial du Quai Branly à Paris, le 26 mars 2022, c’est un quasi honneur national à l’OAS qui s’est déroulé : en présence d’un détachement militaire au garde à vous et d’autorités, cette manifestation s’est terminée par le "Chant des Africains", cet hymne de l’OAS !!!
En tant que témoin de la Guerre de (...)
Monsieur le Président,
Dans votre discours du 24 avril dernier vous avez déclaré : “Nombre de nos compatriotes ont voté ce jour pour moi, non pour soutenir les idées que je porte, mais pour faire barrage à celles de l’extrême droite. Je veux ici les remercier.” Le premier mai prochain vous avez une (...)
Monsieur le Président,
Le 30 avril dernier, il a été remis officiellement à M. Joseph ESTOUP, ex-capitaine de la Légion Etrangère, la distinction de « Commandeur de la Légion d’Honneur ».
Or, ce militaire, commandant la 3ème compagnie du 1er REP de la Légion Etrangère, « sollicité » par le Commandant (...)
25 juin 2022 : 50 ans après la loi de 1972 contre le racisme et la xénophobie Commémorer et réfléchir
Le 1er juillet 1972, une loi était adoptée à l’unanimité des parlementaires. C’est sous ce nom, Loi de 72, qu’elle mérite d’être citée, même si elle est souvent dite « loi Pleven », du nom du ministre de (...)
25 juin 2022 : 50 ans après la loi de 1972 contre le racisme et la xénophobie Commémorer et réfléchir
Le 1er juillet 1972, une loi était adoptée à l’unanimité des parlementaires. C’est sous ce nom, Loi de 72, qu’elle mérite d’être citée, même si elle est souvent dite « loi Pleven », du nom du ministre de la Justice, alors que le mérite en revient plutôt à Alain Terrenoire, plus jeune député de l’époque et actif supporteur et rapporteur de cette proposition de loi. Cette adoption par un vote unanime a démontré, à l’époque, que le texte répondait à une aspiration aussi légitime qu’indispensable.
La vérité historique commande également de souligner le rôle fondamental du MRAP et de l’un de ses présidents, Léon Lyon-Caen, ancien président honoraire de la Cour de cassation. Depuis treize ans, il portait ce projet et avait rédigé l’essentiel de cette loi. Le MRAP avait fait un travail obstiné de communication auprès des politiques et de l’opinion. Il savait que la France devait se doter d’un arsenal législatif pour lutter contre les expressions racistes, d’une loi qui établisse clairement comme principe que le racisme n’est pas une opinion mais un délit passible, en tant que tel, de sanctions pénales. Mais il ne s’agissait pas simplement de réprimer et de sanctionner, de manière exemplaire, les propos et les actes racistes. L’autre finalité était pédagogique, elle résidait dans la volonté d’expliquer, à l’occasion d’un procès public, les dangers et les méfaits du racisme, sous toutes ses formes.
Par la suite, cette loi a eu un véritable rôle moteur. Elle a inspiré l’émergence du concept de discrimination, d’où est née toute une constellation de lois pour lutter contre toutes les formes que peuvent prendre ces discriminations qui imprègnent notre société. Elle a aussi été complétée en 1990 par la loi portée par le député Jean-Claude Gayssot et qui visait à réprimer la contestation des crimes contre l’humanité définis par le Tribunal international de Nuremberg. Cet ajout a notamment permis au MRAP de faire condamner Jean-Marie Le Pen pour avoir qualifié les chambres à gaz de « détail de l’histoire ».
Le samedi 25 juin 2022, le MRAP organise une journée à la fois pour célébrer ce 50ème anniversaire de la loi et pour réfléchir à son utilisation et son actualité. À n’en pas douter, cette loi, si elle devait faire l’objet d’un vote aujourd’hui, ne recueillerait pas la même adhésion. La montée, voire la banalisation, des idées racistes, sous des formes diverses, confère à ce cinquantième anniversaire une place particulière. Nous sommes nécessairement invités à nous interroger sur ce qui a conduit à une telle situation et aux réponses possibles. L’efficacité de cette loi doit-elle, peut-elle être améliorée ? Les sanctions sont-elles véritablement adaptées aux enjeux actuels ?
C’est à ces questions que notre journée tentera de répondre avec les interventions d’éminents universitaires et, en particulier, des professeurs Danièle Lochak et Thomas Hochmann, mais aussi de praticiens, avocats rompus à la matière, Maîtres Jean-Louis Lagarde, Didier Seban, Léon Lef Forter et Arié Alimi, mais aussi de représentants d’associations qui, comme nous, luttent contre le racisme. Le Défenseur des droits s’exprimera par la voix de George Pau-Langevin afin de mettre en perspective l’avenir de cette loi au regard de la prolifération de la haine sur les réseaux sociaux.
La loi de 1972, empreinte du souci d’égalité et de justice, mérite tout à la fois d’être honorée et d’être questionnée. C’est ce que propose cette journée de rencontre, le 25 juin à la Bourse du Travail de Paris, rue Charlot, à partir de 9 h, jusqu’à 18h.
Kaltoum GACHI, co-présidente du MRAP
0 | 5 | 10 | 15