Dans la presquile de Giens, près de Hyères, un joli square a été baptisé "Square Bachage Boualam".
Né en 1906, à Souk Arras, le Bachaga Boualam est le "prototype" des chefs traditionnels ("de grande tente") sur lesquels se basait la pacification de l’Algérie, depuis 1830.
Soldat, officier , il participe à la campagne de 39/40 puis est nommé caïd, puis Bachaga dans le fief familial des Beni Boudouane (ce sont des guerriers de tradition, nombreux sont ceux qui après l’Italie, la France l’Allemagne sont partis en Indochine), dans les montagnes de l’Ouarsenis, auprès du minuscule centre nommé Lamartine, dont il est maire, non loin de Molière.
Pour s’opposer au FLN il lève une des toute première harka destinée à défendre leur territoire.
Le 5 juin 1956, ce sont ses harkis qui surprennent le maquis de 8 hommes commandé par l’aspirant Henri Maillot (membre du PCA qui avait déserté) près de Lamartine (aujourd’hui El Karimia) dans la région d’Orléansville ( aujourd’hui Chlef ). Henri Maillot est tué avec quatre membres du groupe, dont un autre Européen, Maurice Laban, membre, lui aussi du PCA et ancien combattant de la guerre d’Espagne.
Le 20 sept. 1959 il quitte l’UNR (les gaullistes) et rejoint le groupe unité de la république animé par Soustelle.
Le 16 juin 1960, il crée avec Soustelle, Gardes, Lauriol le front pour l’Algérie française
Le 28 Mars 1962, l’OAS monte un maquis dans son fief, avec son accord.
Le 29 mars 1962 il lance à la radio pirate de l’OAS un appel à se joindre au maquis.
Puis le 7 Avril 1962 c’est l’échec de ce maquis de l’Ouarsenis, il négocie avec alors avec les gaullistes l’évacuation de 200 de ses proches sur Le Mas Tibert, dans les Bouches du Rhône où il s’y installe dès le 18 mai 1962.
Ce passé au service de l’OAS lui vaut donc les "honneurs" de cette ville.
C’est avec le drapeau de l’ADIMAD que l’inauguration de ce square a été réalisée
Adresse aux candidats aux élections présidentielles et législatives française (...)
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