Après des négociations difficiles menées entre le GPRA (Gouvernement Provisoire de la République Algérienne) et les émissaires français qui se sont déroulées principalement à Evian, un cessez le Feu sera signé le 18 Mars 1962 pour une application dès le 19 Mars à midi.
Certes le cessez le feu n’a pas signifié un automatisme de l’arrêt de tout acte de cette guerre, d’autant plus que l’OAS a tenté par tout les moyens de multiplier les incidents pour remettre en cause ce cessez-le-feu. Pendant plusieurs mois, il y eu des attentats meurtriers, des attaques de la troupe, des CRS, des Gendarmes par ces commandos de l’OAS.
Il y a eu aussi, après ce cessez-le-feu, un massacre de nombreux harkis en Algérie. L’Armée française n’a accepté le rapatriement que de quelques milliers d’hommes et de leurs familles, souvent parqués dans des camps ignobles, avec des conditions de vie terribles.
Des massacres d’européens ont également eu lieu sur la terre algérienne après le 19 mars. Ce sont en particulier les 26 mars à Alger et le 5 juillet à Oran. Mais dans les 2 Cas l’OAS porte une terrible responsabilité.
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