Monsieur Pouillot,
Je tiens tout d’abord à vous féliciter pour le remarquable travail de mémoire effectué au travers de votre site et la qualité des informations que l’on peut y trouver.
J’ai dans ma famille deux oncles, dont l’un est décédé il y a quelques années, qui ont fait leur service militaire en Algérie.
Passionné d’histoire contemporaine, cette période présente à mes yeux un intérêt majeur, tant dans le domaine de la politique intérieure française que dans celui des relations internationales. La guerre d’Algérie a été le théâtre d’affrontements sur place, mais aussi entre Etats, y compris européens et ayant des frontières communes.
Je trouve votre exposition très bien faite, et je me permets de vous adresser ce courrier pour attirer votre attention sur certaines petites erreurs qui se sont glissées dans votre exposition. Passionné d’histoire mais surtout sans passion, je m’attache aux faits.
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Bastien-Thiry était en fait lieutenant-colonel, son appelation courant lui a apparemment,avec les années, fait prendre du galon.
Il a été arrêté alors qu’il était en service actif, et n’a donc de fait jamais été déserteur.
Piegts n’a jamais été légionnaire. Civil, il était agent d’assurance lorsqu’il a rejoint l’OAS. Pour la petite histoire, il s’agit du dernier civil fusillé en France. En effet, n’étant pas militaire, il aurait dû logiquement subir le châtiment de la guillotine
En vous félicitant une nouvelle fois pour votre site,
Bien à vous.
Avant toute chose merci pour votre note, en même temps limpides et posées. Toutefois, quelques détails auraient supporté plus de développement, en particulier dans la conclusion. C’est juste une manière de dire que je suis impatient de lire la suite
Vous venez de faire un nouveau petit pas, MAIS c’est très important, il en reste encore beaucoup. Vous venez de reconnaitre, au nom de la France, que Ali Boumendjel avait été torturé et assassiné par l’Armée Française. Et ce qui est très important c’est que vous ayez fait cette déclaration en recevant 4 petits enfants de ce supplicié.
Déjà, il y a quelques années, le Général Aussaresses avait quasi reconnu, avoué ce crime commis sous ses ordres, dans son livre apologique de la torture.
Vous dites vouloir poursuivre le travail engagé depuis plusieurs années pour recueillir les témoignages encourager le travail des historiens par l’ouverture des archives, afin de donner à toutes les familles des disparus, des deux côtés de la Méditerranée, les moyens de connaître la vérité !!! Vous aviez fait une déclaration similaire en venant chez Josette Audin en septembre 2018, et ensuite, sous votre responsabilité, les archives sont devenues de plus en plus cadenassées. Alors que penser de cette nouvelle promesse ?
Il y a quelques jours des nuages de sable saharien contaminé par les essais nucléaires ont survolé la France inquiétant certains de nos compatriotes. Mais les Algériens qui vivent dans cette région sont quotidiennement exposés à ces radiations : la France n’a toujours rien fait pour dépolluer cette région qu’elle a contaminée, ni reconnu, ni condamné ce crime de guerre.
Alors, Monsieur le Président, avec ce second pas très positif, à ce rythme-là on n’est pas encore arrivé à la reconnaissance et la condamnation de TOUS les crimes dont la France porte la responsabilité dans la période de la Guerre de Libération de l’Algérie
PS : Pourquoi le cas de Larbi Ben-M’Hidi, lui aussi torturé, assassiné dans des conditions similaires, par l’équipe du Général Aussaresses n’est-il pas traité de la même façon ?
Adresse aux candidats aux élections présidentielles et législatives française (...)
Maurice Audin a été arrêté dans la nuit du 11 au 12 juin 1957, cela fait 60 (...)
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