Une exposition avec Jacques Ferrandez, intéressante, mais....
Cette exposition prévue du 16 mai au 29 juillet 2012 est intéressante pour plusieurs raisons :
très documentée
de nombreux documents d’archives dont certains inédits
sans doute la première fois que l’institution de l’Armée Française reconnait officiellement l’utilisation de la torture pendant cette guerre comme une pratique courante.
de nombreuses vidéos de l’époque
des interviews des principaux historiens spécialistes de la guerre d’Algérie, de la colonisation
la première fois que des photos de séances de torture sont exposées : elles permettraient même d’identifier les militaires à l’action si leur visage n"était pas flouté.
Mais :
aucune hiérarchie dans les informations données
les enfumades, les tortures avant la Guerre d’Algérie ne sont pas évoquées, seulement l’évocation de nombreuses "révoltes" et répressions consécutives
le 8 mai 1945 est certes évoqué, mais la documentation exposée ne donne pas l’ampleur de ce massacre et il est bien difficile d’en comprendre le développement.
les villages rasés au napalm sont oubliés
les crevettes "Bigeard" sont inconnues, ainsi que les viols...
les camps de regroupement sont évoqués, mais leur ampleur, les centaines de milliers de morts qui en ont découlés sont ignorés
même chose pour le 17 octobre 1961 on ne saura même pas que cette manifestation s’est déclenchée pour contester le couvre-feu raciste, ni l’ampleur de la manifestation démontrant l’influence du FLN parmi les Algériens travaillant en Région Parisienne
même chose pour le 8 février 1962, Nulle part il est expliqué que ces 2 manifestations ont accéléré la conclusion du cessez-le-feu.
Il y aurait beaucoup de choses complémentaires à dire.
Cette exposition est intéressante, voire très intéressante pour des personnes déjà averties sur la colonisation de l’Algérie, sur la Guerre de libération, mais difficile à suivre pour un profane. Elle ressemble un peu à un puzzle gigantesque où l’on dispose de multiples pièces qui se juxtaposent, mais ne s’assemblent pas pour réaliser le tableau final.
La torture en algérie a tété institué par le ministre de l’intérieur François Mitéran en 1955 et institutionalise pour la bataille d’alger par le gouvernement Guy Molley
Je ne veus pas excuser les officier qui ont comendé, mais il faut savoir que les militaires en temps de guerre éxécute les ordres, les pellotons d’éxécutions ont exités en Algerie
0 | 5